Petite revue des morceaux de l'album qui m'ont marqué (presque tous...)

We are the Pipettes: Un début parfait. Dès les premières secondes l'auditeur se prend un wall of sound spectorien dans la gueule, histoire qu'il sache à qui il a affaire. Et au cas où il aurait un doute, les filles se présentent à grands renforts de «We are the Pipettes» donc, mais aussi de «If you haven't noticed yet, we're the prettiest girls you've ever met» et de «When you're crying in your bed, you'll hope we haven't finished with you yet» (allumeuses). On sent bien dans cette chanson la marque d'un groupe qui, pas si bizarrement que ça finalement, est une influence avouée des Pipettes: les Spice Girls. Quant au début du morceau, il fait penser à "The Go ! Team", dont les Pipettes ont fait la première partie
Pull shapes: Toujours le wall of sound, et toujours l'influence des Spice Girls, avec ce «I like to Disco / I like to Rock n' Roll / Well I like to Hip-Hop» qui semble presque anachronique pour un groupe qui joue tant de son image rétro. Les filles nous invitent à danser, et c'est vrai que c'est difficile de ne pas bouger son cul sur cette chanson. Il y a même le bruit de la foule déchaînée à un moment pour nous rappeller qu'il s'agit d'un de leurs morceaux les plus efficaces en concert.
Why did you stay ?: «Why did you stay when I treated you that way?» La première des nombreuses chansons de l'album où les Pipettes envoient se faire cuire un oeuf à un garçon trop collant. «I was so cruel (...) / (But he was so sweet) / Oh yeah, well I've had just about enough of sweet». Jolies harmonies vocales.
It hurts to see you dance so well: Pour une fois, c'est la narratrice qui souffre. Elle rentrera seule chez elle de cette soirée...
Judy: Judy est une punkette (on le savait déjà, les Ramones nous l'avaient dit). Elle terrorise tout le lycée. Oui mais la narratrice, elle, voit à travers elle, elle sait qu'elle vaut mieux que ça. Ensemble, elles feront les 400 coups.
Your kisses are wasted on me: Le premier single, où l'on retrouve le thème du rejet. Il perd son temps. Non, il n'est rien pour elle, elle va s'en chercher un autre qui lui plaise d'avantage. Encore quelques superbes harmonies vocales, et à nouveau un air de "The Go ! Team".
Tell me what you want: On est cette fois-ci en plein Motown, avec un refrain qu'on entend encore des heures après l'avoir écouté. Un des morceaux les plus tubesques de l'album.
Because it's not love (but it's still a feeling): Une autre Motown-like song, où l'on comprend mieux comment ces filles se retrouvent à chaque fois avec des transis sur le dos. Ce garçon lui plait, les lois de l'attraction font leur office. De l'amour ? Non ! Mais ce n'est pas pour autant que je ne ressens rien pour toi, comment peux-tu dire ça... Demain, tes copains me traiteront de salope, mais je m'en bat les couettes.
Sex: Son petit ami en a marre de son bavardage incessant, il aimerait bien baiser un peu. Oui mais lorsque l'habitude est prise, elle se fait cette réflexion: «And no, I never told you that the conversations in my head helped me to pass the time». Le refrain est de nouveau totalement entêtant.
One night stand: Au cas où on ne l'aurait pas encore compris, ce qu'elle veut c'est juste un coup d'une nuit. «I don't love you, I don't need you...» Le chant est à nouveau symptomatique du syndrome Spice Girls.
ABC: «He knows all about the movements of the planets, but he don't know how to move me (...) He knows about A-B-C-1-2-3-X-Y-Z... but he don't know about X-T-C». Tout est dit.
I love you: La seule vraie chanson d'amour de l'album, et celle qui rappelle le plus les Ronettes.
Really that bad: Il a vraiment mauvaise réputation ce garçon. Oui mais... «He's good enough to smile at me when he passes me in the corridor. He's good enough to know my name, 'cause i heard him once. So can he really be that bad ?» Rappelle bien sûr "Leader of the pack" et de nombreux autres classiques de girls bands, avec en prime un riff de cuivres très Stax/Motown.

We are the pipettes

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